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Tombeau des familles Ledoulx de Sainte-Croix et Prévost de Sansac de Traversay (chapelle)
Historique
La famille Ledoulx de Sainte-Croix, d'origine bordelaise, donna au XVIIIe siècle plusieurs jurats de Bordeaux et avocats au parlement de Guyenne. Une branche s'établit à Tartas après le mariage de Philippe de Ledoulx, dit "baron de Sainte-Croix" (1727-1792), et de Catherine Dabadie (1731-1809), qui possédaient une maison rue Sainte-Ursule. La chapelle funéraire - l'acte de concession du terrain ne figure pas dans la série conservée aux Archives départementales - semble avoir été érigée à la mort de leur petit-fils, le commandant Philippe Jérôme de Ledoulx de Sainte-Croix (Tartas 1791-1866). Elle abrite, outre sa sépulture, celles de sa belle-mère Marie Marcelle Dupoy de Guitard, Mme Jean Candau (morte en 1835), de sa femme Marie Cora Candau (1798-1875), et de leurs descendants : leur fils célibataire Bertrand-Achille (1824-1885), leur fille Marie Françoise Coralie, Mme Louis Auguste Lemoine (1835-1925), la fille de cette dernière, Marie Louise Cora Lemoine (1855-1909) et son mari Lionel, marquis de Tarragon (1848-1928). Sont également inhumés dans la chapelle les descendants de la fille aînée de Philippe et Cora de Ledoulx, Marie Quitterie Léopoldine Josèphe, Mme Léopold Ambroise d'Estanque, aujourd'hui uniques héritiers de la famille : les Prévost de Sansac de Traversay et les Roche (voir tableau généalogique).
Si l'identité du maçon et du sculpteur chargés de la construction du tombeau est inconnue, la porte en fer et fonte est sortie des fonderies du Val d'Osne : elle figure au catalogue de la fabrique en 1867, volume 3, planche 812, modèle 5 ("portes de caveaux").
Détail de l'historique
Description
Chapelle de style éclectique en calcaire appareillé ; porte rectangulaire à claire-voie (en fer et fonte) surmontée d'un tympan cintré ajouré d'un oculus quadrilobé ; pignon à rampants moulurés au sommet des faces antérieure et postérieure ; étroite fenêtre en plein cintre percée dans le mur du fond et sur chaque face latérale ; toit à deux versants en zinc. A l'intérieur, contre la paroi de fond, un autel en calcaire (d'Angoulême ?), constitué d'un tombeau à deux paires de colonnettes, surmonté d'un faux tabernacle à porte cintrée. Quatorze plaques en marbre gravées d'épitaphes sont apposées sur les murs intérieurs.
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Tartas , 69 route de Carcarès
Milieu d'implantation: en ville